Chez Leroy Merlin, cela fait 15 ans que l’on met les emballages de nos produits au régime. Dans cette démarche de réduction de notre impact, nous sommes soutenus par notre groupe, ADEO, particulièrement mobilisé sur le sujet avec sa politique [Positive Product](https://www.adeo.com/dossier/proposer-des-produits-a-impact-positifs/). Leur volonté ? Accélérer encore plus le mouvement.
Emballages : la mise au régime !
Que s’est-il passé depuis 15 ans que nous avons décidé de diminuer l’impact environnemental de nos emballages ? Notre groupe a monté une équipe spécialement dédiée au packaging. Des ingénieurs travaillent ainsi d’arrache-pied sur les produits que nous développons en marque propre. Car le packaging, c’est d’abord une nécessité. Pour protéger le produit, le transporter, donner les informations nécessaires au client. La mission de l’équipe ? Pour chaque emballage, utiliser le juste nécessaire (on optimise les composants, les formats, les épaisseurs) et privilégier les matières recyclables (on remplace des plastiques non recyclables par des cartons ou des plastiques recyclables). Concrètement, l’équipe travaille sur 130 projets chaque année, sachant qu’un seul projet peut contenir de 30 à 800 références !
Quelques exemples d’évolutions ?
Les tringles à rideaux, jusqu’ici emballées et calées dans du plastique, sont désormais vendues dans un emballage 100 % carton, donc totalement recyclable. A la clé, un packaging qui remplit sa mission de protection tout en laissant voir le produit.
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Ce ventilateur de plafond, auparavant calé avec du plastique non recyclable et protégé par une feuille de plastique, se retrouve maintenant dans un calage en cellulose moulée 100 % recyclable dans la filière papetière. Et ça fonctionne !
Les petits produits ne sont pas en reste. Ces patins pour pieds de meubles sont désormais vendus dans un sachet en papier (contre du plastique précédemment) avec tout un travail réalisé sur l’information donnée sur le packaging désormais opaque.
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Aller plus vite que la réglementation
Alors pourquoi accélérer le mouvement si nous sommes déjà en marche ? Le cap donné par ADEO est clair : être plus ambitieux que la réglementation. “Leroy Merlin, comme les autres enseignes du groupe, est totalement engagé dans l’atteinte de nos objectifs de réduction et met en place les conditions nécessaires à l’intégration de nos exigences dans la conception de ses emballages, explique Maryon Pailleux, Leader Matières Premières Responsables pour le groupe ADEO. Leroy Merlin France, en particulier, y travaille activement, et aujourd’hui, seulement 2 % des produits ont un emballage qui contient encore du PVC ou du PSE.”
L’autre challenge, c’est d’assurer le même niveau d’exigence pour tous les emballages, qu’il s’agisse de nos marques propres, sur lesquelles on a la main, comme sur les marques nationales référencées chez nous mais développées de A à Z chez le fournisseur.
De sérieux défis encore à relever
Les défis sont encore nombreux. Nous les avons non seulement identifiés mais surtout, nous avons à coeur d’y apporter les meilleures solutions. Nos ingénieurs en charge des packaging sont en contact avec les équipes et fournisseurs pour trouver et tester des alternatives au plastique et au polystyrène pour assurer le calage des produits lourds (chauffe-eau ou table de jardin en verre par exemple), pour protéger des produits à la finition brillante (le papier est abrasif), ou encore pour offrir une transparence parfois nécessaire pour montrer le produit au client.
Les emballages : c’est l’affaire de tous !
« L’emballage est un sujet qui impacte tous les métiers. La qualité, le marketing, la communication, la logistique : le packaging est un dénominateur commun. Et pour atteindre nos objectifs très ambitieux, nous devons avancer ensemble : équipes, fournisseurs et même clients que nous voulons accompagner dans ces changements qui vont impacter leurs habitudes», complète Lucie Villot.
Et cela a déjà commencé via le Home Index. Notre indicateur pour aider nos clients à faire des choix responsables, inclut en effet évidemment l’impact de l’emballage. Et c’est un formidable accélérateur de transformation. “Home Index a accéléré la collecte de données et plus particulièrement celles des éléments de preuve de ce que nous avançons. Un fournisseur qui a du PVC dans son emballage aura un score de zéro, mais celui qui ne fournit pas l’information concernant la présence ou non de PVC ou de polystyrène est pénalisé. Les notes sont communiquées au client et deviennent des arguments de vente. Tout le monde a désormais intérêt à aller dans le même sens”, rappelle Maryon Pailleux. Pour l’emballage comme pour tout le reste, c’est ensemble qu’on construit l’avenir !